Djaili Amadou Amal inaugure sa bibliothèque à Maroua

Un bâtiment flambant neuf qui trône à Maroua. L’écrivain Djaili Amadou Amal a finalement mis en place le projet de sa bibliothèque.

Et de 2! Deuxième bibliothèque pour Djaili Amadou Amal. Le prix Goncourt des Lycéens 2020 vient de poser un beau bâtiment dans la ville de Maroua, qui n’est autre que la nouvelle Bibliothèque qui porte son nom.
« J’ai le grand plaisir de vous informer que ma bibliothèque est désormais opérationnelle à Maroua et sera ouverte au public dès ce mardi 23 janvier 2024. Ce bâtiment multifontionnel, situé précisément à Dengui-Miskine dans la Commune de Maroua 1er, prévoit en plus de la bibliothèque, un espace de lecture, une salle de conférence et de formations, ainsi que les locaux annexes destinés aux activités support. Les livres ont été pour l’essentiel offerts par l’Association des Enfants de Madame ICI, et acheminés par BFK qui a assuré la logistique pour ce projet. Je leur exprime également mes remerciements. Mes remerciements vont enfin à mon équipe qui, en un temps record, a piloté et mené à la consécration de ce projet. » a-t-elle écrit via ses réseaux sociaux.
L’an dernier, c’est une bibliothèque dans la ville de Douala qu’elle avait inauguré. Elle contribue fortement à l’éducation et à la connaissance pour les populations du pays. Bravo!
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Djaili Amadou Amal promet ouvrir une nouvelle bibliothèque en 2024

En présentant son bilan annuel, l’auteure de plusieurs livres à succès a annoncé son grand projet de cette année 2024, l’ouverture d’une bibliothèque dans la ville de Maroua. La deuxième après celle de Douala.

« BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2024!!!🎆🎉✨️ L’année 2023 s’achève. Une année pendant laquelle je suis encore allée à la rencontre du lectorat et des personnalités de divers horizons du monde. Des rencontres aussi enrichissantes les unes que les autres, marquantes, mettant en valeur l’humanité dont nous avons en partage. L’année 2023 a été également fructueuse avec de belles rencontres dans nos bibliothèques, une année pleine de promesses avec des jeunes et des enfants désormais passionnés de la lecture. Notre bibliothèque de Douala a connu une affluence record. Ce qui me réjouit particulièrement, car la lecture est l’avenir de notre humanité. La dynamique se poursuivra dès la nouvelle année 2024 avec l’ouverture de la bibliothèque de Maroua, et l’organisation accrue des atéliers d’écriture sur l’ensemble de nos bibliothèques. Je souhaite à toutes et à tous, où que vous soyez dans le monde, une très bonne et heureuse année 2024!!❤️« .
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Clash: Calixte Beyala tire sur Djaili Amadou Amal

Dans une publication Facebook, Calixte Beyala ne reconnait pas Djaili Amadou Amal comme une vraie auteure de livre.

Tous bons amoureux de littérature camerounaise connait la langue bien pendue de Calixte Beyala. Elle ne mâche pas ses mots. Cette fois, elle a fait une publication incendiaire où elle choisit les « vrais » auteurs camerounais.

« Si on me demandait quels sont les grands noms de la littérature camerounaise en tant que romancière je dirai : Ferdinand Oyono, Mongo Beti, Leonora Miano, Patrick Nganang, Gaston Paul Effa, Gaston Kelmann, Ngeng, Bia, Dr Assana Ibrahim, Eugène Ebodé, Pabe Mongo. Je ne parle pas ici d’essayistes, mais de vrais auteurs qui manient réellement lalangue avec dextérité et savoir faire, pas un phénomène de mode. Cette liste n’est pas exhaustive mais met en exergue les auteurs les plus importants, les incontournables. » a-t-elle écrit. Une belle liste de nos grands noms de la littérature qui jusque là ne présente pas de problème. Mais les réponses de dame Beyala dans les commentaires sont moins complaisants.

A la question d’un internaute de savoir où elle même se situe dans la littérature camerounaise, elle dira: « Il va de soi que je suis la meilleure, sans prétention », et par la suite, elle est interpellée sur l’absence du nom de Djaili Amadou Amal dans sa liste: « Quand on parle de vrais écrivains, on parle de vrais écrivains !un écrivain est celui qui écrit lui-même ses oeuvres » explique Calixte Beyala.

Djaili Amadou Amal n’aurait-elle donc pas écrit ses propres oeuvres? Après avoir remporté le prix Goncourt des Lycéens, ainsi qu’un doctorat honoris causa à la Sorbonne Nouvelle, Djaili a bien le vent en poupe. Mais si Calixte Beyala considère que c’est un effet de mode, va savoir pourquoi. Rivalité ou révélation, vous en pensez quoi mes gens?…

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Littérature: Tchana Pierre honoré à travers un livre

Un ouvrage biographique basé sur la vie de Tchana Pierre vient de paraitre au Cameroun. Ecrit par l’auteur Jean Noundou, l’oeuvre fait le tour de la vie d’un artiste atemporel.

« Va t’en », « main dans la main » ou encore « Thérèse ». Voici quelques sons de l’artiste Tchana Pierre qui ont fait bouger les platines camerounaises il y a plusieurs années et même jusqu’à présent. En effet la musique de Tchana Pierre fait encore danser le public camerounais dans diverses manifestations.

Rien de plus normal qu’un hommage lui soit fait au Cameroun. C’est ce à quoi nous renvoie l’ ouvrage intitulé « TCHANA Pierre: l’inamovible », qui  vient de paraître aux éditions Muntu. Dans cette œuvre, l’auteur Jean Noundou rend hommage à l’illustre musicien camerounais décédé il y a 24 ans, et  »pionnier de la salsa » comme décrit par son collègue Ekambi Brillant. Cet ouvrage va retracer les grandes lignes de son ascension dans le domaine musical, ses succès, ses difficultés, son attachement à la culture et bien d’autres sujets. Une biographie hommage à un show-man.

Pierre Tchana, né le  et mort le  (à 53 ans) est un auteur, compositeur, interprète, musicien camerounais spécialiste du mangambeu. Il a connu ses années de gloire dans les années 1970, 1980 et 1990 au Cameroun. En 1957, il remporte avec sa flûte le premier prix d’une émission publique organisée par Radio Douala. En 1959, il s’installe à Yaoundé, où il poursuit ses études tout en faisant de la musique. En 1961, Radio Yaoundé l’enregistre dans le cadre d’un programme de découverte des jeunes talents. De 1963 à 1965, il chante à l’ancien Pezzena Bar du quartier Madagascar. En 1965, il crée l’orchestre Travel Jazz. En 1968, il enregistre le disque Il n’est jamais trop tard chez Philips. En 1970, il est en contrat avec les éditions SATEL et en devient le représentant en Afrique centrale.

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Djaili Amadou Amal : son livre « les impatientes » traduit en anglais

L’ouvrage les impatientes s’introduit sur le marché anglo-saxon. La version anglaise intitulée « The impatient » est déjà disponible dans plusieurs pays anglophones.

L’œuvre « les impatientes » de Djaili Amadou Amal continue son chemin vers le succès. Cette fois, c’est une version en langue anglaise qui est disponible. L’auteure a annoncé la bonne nouvelle à ses followers sur Facebook. « The impatient » parait déjà dans plusieurs pays anglophones à l’étranger : « LES IMPATIENTES » EN ANGLAIS! Traduit du français par Emma Ramadan, la version anglaise des Impatientes, « The Impatient », paraît ce jour, 11 octobre, chez Harper aux États-Unis, et, dans les jours à venir, en Angleterre, Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, Inde, et bien d’autres pays anglo-saxons dans le monde. C’est une nouvelle et grande aventure qui s’ouvre pour « Les impatientes ». » a-t-elle écrit.

Cette version traduite va ouvrir une nouvelle page dans la vie de son auteure qui va désormais pouvoir faire des dédicaces dans la langue de Shakespeare. « En hommage à mon pays, Harper a choisi un artiste camerounais à la réputation établie, Ludovic Nkoth, qui a illustré la première page de couverture du roman » a-t-elle ajouté. L’oevure ne perd donc pas son purisme camerounais bien qu’elle s’internationalise un peu plus. Le Goncourt des lycées semble encore avoir de beaux jours devant lui.…

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Djaili Amadou Amal: « les impatientes » à nouveau distingué

Nouveau prix littéraire pour le livre « Les Impatientes » de Djaili Amadou Amal. L’auteure camerounaise a présenté son prix via sa page Facebook ce 23 septembre 2022.

« Les impatientes », le livre qui ouvre toutes les portes à l’auteure Djaili Amadou Amal vient de recevoir une nouvelle distinction. Cette fois, c’est le prix des Grands D’Monts 2022 pour la zone Afrique qu’elle reçoit. Elle a révélé son honneur de recevoir ce prix via sa page Facebook: « Heureuse d’être la Lauréate du Prix des Grands D’Monts Afrique 2022, pour mon roman Les Impatientes. » a-t-elle écrit. Les clichés de l’auteure avec son prix lors d’une cérémonie officielle ont ravi le public qui ne cesse d’encourager cette jeune dame camerounaise qui ne cesse de se hisser très haut dans le domaine de la littérature.

Le prix littéraire des Grands D’Monts originaire de la ville de Lyon en France, est à sa troisième édition cette année. « Pour cette 3ème édition, le prix littéraire des Grands D’Monts met à l’honneur cinq oeuvres d’autrices africaines. Après vote des lecteurs, le Prix des Grands D’Monts 2022 a été décerné à l’autrice Djaïli Amadou Amal, pour son roman « Les impatientes ». Le roman est à découvrir toute l’année dans les médiathèques du réseau Com’Monly. » peut-on lire via la page Facebook de la compétition.

Ce nouveau prix se greffe à un plus grand déjà reçu par cette auteure, le prix Goncourt des Lycéens.…

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Ernis:la poète camerounaise remporte le prix littéraire «Voix d’Afriques» 2022

Le prix littéraire « Voix d’Afriques », co-fondé par RFI et les éditions JC Lattès en partenariat avec la Cité Internationale des Arts a révélé le nom de l’auteur qui remporte cette troisième édition.

La Camerounaise Ernis a remporté, ce mercredi 21 septembre 2022, la troisième édition du prix littéraire « Voix d’Afrique » avec son premier roman « Comme une reine ». Elle a exprimé sa reconnaissance via sa page Facebook: « Heureuse de vous annoncer que je suis lauréate du Prix Voix d’Afriques 2022 avec mon premier roman COMME UNE REINE. Je remercie les Éditions JC Lattès, la Cité internationale des arts de Paris, la RFI. Merci sans fin à ceux qui me soutiennent tous les jours. Mille remerciements à ces femmes dont je partage les moments infinis. »

Dans son ouvrage « Comme une reine », Ernis met en scène une jeune Camerounaise dont l’existence se dilue à Douala et qui revient dans son village natal ; un retour aux sources qui s’accompagne d’une redécouverte des coutumes ancestrales et d’une histoire d’amour avec le roi du territoire.

Son roman est tendu entre modernité et tradition, avec au cœur la liberté des femmes. Par exemple, Ernis pose la question de la polygamie, de l’avortement, de la sorcellerie, de la maternité, du sida. Autant de thèmes sensibles abordés ici sans détour, la marque d’une écrivaine qui fait ses premiers pas en littérature.

Ernis, c’est son nom d’artiste. Celui sous lequel elle slame et publie son premier roman aujourd’hui. Née au Cameroun à Bafoussam en 1994, Clémence Lontsi a été élevée par une mère célibataire avec trois enfants. Une expérience qui a nourri la jeune auteure d’abord pour ses poèmes puis ses textes de slameuse jusqu’au concours du prix « Voix d’Afrique » dont elle est la troisième lauréate et la première voix féminine.

Cette dernière n’en est pas à sa première récompense. En 2017, elle a remporté le concours littéraire national jeunes auteurs, organisé par le ministère des Arts et de la Culture (Minac). Ce concours a été créé afin d’inciter et de favoriser la création chez les jeunes et à renforcer la production nationale en qualité et en quantité. Elle est déjà l’auteure de « L’héritage des autres », une pièce de théâtre publiée l’année dernière.

Esther Fossi

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Djaïli Amadou Amal et sa lutte pour l’émancipation de la femme

Dans une interview accordée à Jeune Afrique, l’auteure Djaïli Amadou Amal revient sur les circonstances de la rédaction de ses ouvrages.

Djaïli Amadou Amal, qui a connu dans sa vie deux mariages forcés voit en cela un prétexte pour porter tout-haut le calvaire que vit plusieurs femmes dans les foyers. « Suivant une tradition qui perdure dans le Nord-Cameroun, un homme qui désire une femme peut s’arroger le droit de l’enlever pour l’épouser. Pour s’assurer que rien ne viendra entraver son projet, il la viole, parfois publiquement, ce qui en fait d’emblée son épouse, en tout impunité, sans que nul ne songe à s’en indigner » explique Djaïli Amadou.

La Camerounaise ressortissante de la région septentrionale de son pays est auteure du livre Les Impatientes. Un ouvrage où elle met en avant les affres d’un mariage forcé que connaissent plusieurs jeunes filles. Une thématique qu’elle aborde aussi dans le livre, Cœur du Sahel avec un accent mis également sur ces femmes interdites d’éducation et soumises au bon vouloir des hommes qui les violentent.

A côté de cela, Djaïli Amal évoque le cas des femmes domestiques qui sont souvent des proies pour leurs employeurs et vont jusqu’à être violées par différents membres de la famille.

Face à cette situation, l’auteure veut s’ériger en leur porte-parole car, pour elle, ce que ces femmes et jeunes filles endurent mérite d’être entendu, « l’Etat apparaît assez permissif : pas plus les rapts que les viols ne sont punis. Le sujet reste tabou. Honteuses d’être victimes, elles se meurent dans le silence, ce qui conforte leurs bourreaux dans l’idée que violer une domestique ne prête pas à conséquence, » renseigne Djaïli Amadou Amal.

Dans ses écrits, la lauréate du prix Goncourt des Lycéens 2021, s’appesanti aussi sur des différences ethniques pointant du doigt le problème de xénophobie qui pour elle s’apparente, pour le cas du Cameroun, à être assis sur une poudrière qui peut exploser à tout moment, « la xénophobie est un sujet tellement tabou chez nous que j’ai hésité à en parler. Si seulement 1% parmi les miens comprend ma démarche et y adhère, ce sera déjà une grande victoire. J’exhorte simplement à la tolérance, à l’acceptation de l’autre« .

L’autre solution qu’elle préconise repose sur l’éducation, où elle explique, « mariée de force une première fois à un homme de près de quarante ans de plus que moi, puis, une deuxième fois à un homme violent, je me suis accroché grâce à l’éducation comme une bouée de sauvetage. Il faut encourager les filles non seulement à aller à l’école, mais aussi, à y rester le plus longtemps possible, » conclut Djaïli Amal Amadou.

Paul WANDJI

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France: Tenor présent à une séance dédicace de l’auteure Djali Amadou Amal

Actuellement en France, l’artiste Tenor est allé donner un peu de sa force à l’auteure Djali Amadou Amal. Elle réalisait une journée dédicace de ses oeuvres.

Rencontres de deux tenors dans leur domaine respectif. Le chanteur Tenor, présent en France dans le cadre de sa tournée Européenne, est allé à la rencontre de l’écrivaine Djali Amadou Amal. Cette dernière, organisait ce 1er juin à la FNAC Montparnasse une journée dédicace de ses oeuvres: « Les impatiences« , livre ayant remporté le Goncourt des lycéens 2020 et « Coeur du Sahel« .

« Dédicace à la FNAC MONTPARNASSE à PARIS. Merci Tenor ?? d’être venu. Merci pour le soutien. Ce fut un merveilleux moment passé ensemble. » a écrit Djali Amadou via sa page Facebook pour marquer le moment. Une belle rencontre où les deux passionnés d’art ont pu échanger et où le chanteur a pu acheter les livres. Le public a aimé voir ces images qui montrent qu’il n’y a pas de si grandes frontières entre les arts et que les artistes devraient tous se soutenir.…

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Littérature: Osvalde Lewat reçoit le Prix Ahmadou Kourouma

La Camerounaise grâce à son ouvrage titré Les Aquatiques a obtenu la distinction littéraire le weekend dernier lors du Salon international du livre et de la presse organisé en Suisse.

Un roman de 304 pages. Il a pour titre Les Aquatiques.  C’est l’histoire d’une femme, Katmé, agée d’une trentaine d’années. Elle est mariée à un homme qui n’a d’yeux que pour le pouvoir. La vie de Katmé bascule le jour où, son meilleur ami (artiste engagé), qu’elle considère comme un frère, est arrêté et emprisonné par l’Etat du Zambuena, un pays d’Afrique subsaharienne. Osvalde Lewat veut dans cet ouvrage mettre en avant une prise de conscience, œuvrant pour la liberté.
C’est ainsi que Katmé décide alors de se battre contre des forces qui la dépassent. Elle doit faire face à son époux,  le tout puissant préfet de la capitale et membre du parti au pouvoir qui entend continuer à gravir sans encombre l’échelle sociale. Pour faire  libérer son ami, elle rencontrera aussi un adversaire inattendu, elle-même. Elle qui a grandi à l’ombre des injonctions du patriarcat et de la masculinité et qui a été élevée pour être « une vraie femme ».
La lutte de Katmé vise l’émancipation dans une société africaine contemporaine, jonchée par un environnement socio-politique complexe. L’ancienne journaliste de Cameroon Tribune par sa plume a conquis le jury du Salon international du livre et de la presse qui s’est tenu du 17 au 21 mai à Genève en Suisse sous le thème, « Engagement pour un lectorat africain actif et durable ».
Ce qui lui a valu le Prix Ahmadou Kourouma, du nom du célèbre écrivain ivoirien. Cette distinction récompense chaque année l’auteur d’un ouvrage de fiction ou d’un essai consacré à l’Afrique subsaharienne.
Et cette année, c’est Les Aquatiques, publié en 2021 aux Editions Les Escales en France qui a été l’honneur. Ce, quelque mois après avoir remporté la toute première édition du Grand Prix panafricain de littérature, organisé par le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi en janvier dernier.
Née le 17 septembre 1979 à Garoua, Osvalde Lewat est une documentariste, réalisatrice et photographe. Elle se donne pour crenau d’encourager les jeunes à la vocation artistique. Mais également, de les rapprocher des métiers du 7ème art et celui de l’écriture.
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