• Tayc accusé de faire l’apologie du viol, supprime son titre « quand tu dors »

    Auteur : Marie Claude | 16 février 2023 | 1 165 vues

Le chanteur Tayc est au coeur d’une grosse polémique en France. Il a été obligé de retirer son titre « quand tu dors » des plateformes d’écoutes et de téléchargements.

Le son n’aura pas résisté plus de 24 heures à la marrée de commentaires sur les réseaux sociaux. C’est une vague d’indignation qui aura cette fois raison de l’artiste camerounais. « Quand tu dors » le troisième titre de son nouvel album « Room 96 » est sorti le 14 février 2023 et a été supprimé dans la nuit du 15 février.

Tayc est accusé de faire l’apologie du viol dans les paroles de la chanson: « Toi tu dors encore, tu as mis mon pyjama préféré je n’aurais pas grand chose à enlever. » chante-t-il. Il parle d’un couple selon lui consentant, mais la scène déplait au public, qui imagine bien le viol d’un partenaire encore endormi. Sur les réseaux sociaux, les réactions se sont multipliées.

Il a finalement pris la parole pour s’excuser: « La chanson quand tu dors fait grand débat. Raison pour laquelle je l’ai retirée temporairement. Néanmoins cette chanson reste musicalement parlant ma préférée du projet, alors je vais la réécrire comme il se doit, pour moi, pour nous et pour qu’elle soit bien mieux comprise de tous. Et la ressortir dans quelques jours. » a-t-il expliqué.

Il publie par la suite un communiqué officiel pour cette nouvelle, et avoue comprendre les réactions du public: « J’ai demandé a faire retirer la chanson des plateformes. Mais je tiens aussi a présenter mes excuses à ceux qui ont été choqués et déçus, et à vous assurer que je refuse que ma musique serve un message ambiguë ou banalisant toute forme de violence, et encore moins les violences sexuelles même au sein du couple« .

Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la colère de ses fans. On se souvient de la polémique qu’il a créé en Côte d’Ivoire et de plusieurs autres fois lors de ses concerts, car il sexualise trop ses scènes. Il faut rappeler qu’en France où il vit, l’incitation au viol est un délit passible de 10 ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende.

 

Marie Claude

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