L’artiste Mr. Colona a accordé une interview exclusive à people237.com. Il prépare un nouvel album et nous a donné des détails croustillants sur son parcours. Sous son label « Yep-communauté », il réalise déjà de très belles sorties musicales. Le rap engagé à bel et bien un soldat de poids dans ses rangs.

Qui est Mr. Colona ?

 Je suis un artiste camerounais, rappeur, auteur compositeur et je fais tout ce qui est musique urbaine avec des sonorités afro. Je suis un artiste plein.

D’où vient ton nom de scène ?

Comme j’ai un caractère assez autoritaire, dans mon enfance on a commencé à m’appeler « le colonel ». Ça a évolué en Colona. Et moi j’ai adapté en Mister Colona pour mon nom de scène.

Comment t’es-tu lancé dans la musique ?

J’ai toujours aimé la musique. J’écoutais beaucoup la radio et il y avait des chansons qui me plaisaient. Et j’aimais bien les interpréter. C’est comme ça que j’ai décidé d’écrire mes propres chansons.

Pourquoi avoir choisi le rap ?

Avant je chantais et j’aimais bien les vibe. Mais dans l’adolescence, ma voix est devenue assez roc, assez grave. Et du coup le rap m’allait beaucoup mieux. Mais sinon je chante encore un peu, de temps à autre.

Tu as déjà fait plusieurs productions, quelles sont les thématiques que tu abordes ?

Oui j’ai 02 mixtapes, 01 E.P  et 01 album. Et je suis un peintre de la société. Ce que je vis, ce que je vois ou même les histoires que les autres me racontent je les retranscris dans mes chansons

Les chansons qui t’ont marqué dans tes productions…

Je pourrais dire « taxeur », « olinga », mais il y en a tellement. Quand tu écris une chanson tu es comme une mère d’enfants. C’est difficile de dire son préféré.

Parle-nous de ton titre phare « Olinga »…

C’est une chanson où je raconte l’histoire d’un jeune homme qui part de son village pour la ville. Mais il finira par se laisser influencer par les mauvaises compagnies et se retrouve à faire des choses qu’il n’avait pas l’habitude de faire et ça tourne au drame. C’est une façon d’interpeller les jeunes qui aiment la facilité et qui n’ont pas la tête sur les épaules, pour leur dire de faire attention.

Tu fais du rap engagé… pourquoi choisir ce couloir et pas de la musique pour l’ambiance comme plusieurs ?

J’ai plusieurs thématiques. Il y a des chansons où c’est juste des exercices de flow et il y a aussi des chansons où je peux parler d’une thématique bien précise. Pour l’ambiance j’ai aussi quelques chansons dans ce style.

Il y a un public pour toutes les catégories de chanson. Mais les chansons populaires sont réputées pour ne pas avoir le message le plus fort ou le plus sensibilisateur. C’est le quotidien. Les choses qui intéresse les gens sont les moins importantes.

En dehors de la musique, tu as d’autres talents ?

J’aime bien dessiner, j’aime les chiffres vu que j’ai un master en finance. Et tout ce qui touche à l’esprit.

Quels sont tes projets ?

Je prépare mon album qui va sortir en 2022. Le titre phare c’est « Olinga » qui est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement, et la vidéo sur Youtube. Après ça je vais enchainer avec un autre albums, des singles et quelques collaborations. J’aimerais vraiment collaborer avec les artistes de tous les pays dans le monde. Du genre vraiment un artiste dans chaque pays du monde.

Qu’est-ce que tu aimerais qu’on retienne de toi ?

Que je suis un artiste atypique. Pare que je fais les choses différemment de ce qui se fait actuellement au Cameroun. Et ma vision est plus large que faire juste des vues sur Youtube. J’aimerais impacter les vies des gens, pour que chacun se reconnaisse dans mes chansons, et que ça leur apporte du courage par exemple. Apporter ce plus là ! Pas juste faire danser.

Quel serait ton plus grand accomplissement dans la musique ?

Je ne saurai le décrire parce que chaque jour j’ai de nouveau défi. Et ce n’est pas l’accomplissement qui est important pour moi c’est le chemin. Mais j’aimerai tout de même avoir un label qui signe des artistes. Après ça je verrai encore plus grand c’est sur. C’est cette évolution permanente qui me passionne.

Marie Claude

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