• « Il est là », le nouveau tube d’Indira feat KS Bloom composé par Salatiel

    Auteur : Marie Claude | 6 juillet 2022 | 2 598 vues
C’est avec une touche de bling bling que les deux artistes gospel ont livré leur premier featuring le 05 juin 2022. Un mélange d’urban music et d’afro-pop pour le bonheur de leurs fans.
Dans un son de 3m56 secondes et composé par Salatiel, Indira nous invite à laisser tout à Dieu car pour la jeune chanteuse, il est là. Ces trois mots constituent le titre de son nouveau single sorti le 05 juin dernier. Un son qu’elle chante en compagnie du rappeur ivoirien KS Bloom. Sous un rythme d’urban music dansant, Indira explique n’avoir jamais vu Dieu abandonné qui que ce soit. Une façon pour elle d’encourager les jeunes à ne jamais baisser les bras peu importe les situations. Quelque chose que KS Bloom peut confirmer. Récemment encore, alors qu’il était au Cameroun pour un concert dont les circonstances ne se sont pas déroulées comme prévues, il demandait aux autorités ivoiriennes en aide afin qu’il puisse regagner son pays. Dieu ne l’ayant pas oublié, les choses se sont plutôt bien passées pour lui.
Le son qui ne saurait laisser indifférent brille par la beauté et la pertinence de ses textes que le duo reprend à merveille. On a d’un côté une Indira Baboke dont la beauté subjugue dès l’entame de la musique et sa prestance tout au long du clip est simplement remarquable. Puis, KS Bloom, fidèle à lui-même apporte une touche rap dans un style qui lui est propre avec des enchaînements à couper le souffle.
Pour ce qui est du vidéogramme, le duo camerouno-ivoirien a décidé de miser sur l’opulence. Entre voiture de luxe, accessoires et habillement, on est loin de l’état de disette. Même au niveau de l’histoire qui crée le déclic de la musique avec des paroles comme « ils ont réussi à te rabaisser » ou encore « la vie n’est pas facile » on se demande bien la nécessité d’une consolation quand, c’est un côté bling bling qui est mis en avant. La cohérence du texte et de ses illustrations peuvent ainsi laisser à désirer. On est loin d’une histoire bâtie comme celle de Reason With Me de Rudeboy où les images étaient synchronisées avec les paroles.
Paul WANDJI

Marie Claude

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