L’œuvre dont la construction a bénéficié de l’appui de l’institut Goethe a été inaugurée le 26 mars dernier. Elle ambitionne de pérenniser le patrimoine culturel de ce peuple.


La forme d’une hutte géante de 80 mètres carrés. Et tout autour, une trentaine d’objets de chasse, d’instruments de musique et de cuisine du peuple pygmée Baka. C’est la représentation du musée, Liberté Pygmée, récemment construit et rétrocédé le 26 mars dernier. Situé à l’entrée de la grande réserve de la biosphère du Dja et à Bifolone dans le département du Haut Nyong, région de l’Est, le musée s’adosse sur un circuit botanique et écologique étendu sur 24km.
Pour davantage rendre l’ambiance bonne humeur, une scène où des interprétations des chants du terroir ou encore des récits du terroir a été érigée. Fruit des actions en synergie de l’association, Les Nouveaux commanditaires de l’institut Goethe et la Fondation de France, Liberté Pygmée, met en avant le potentiel et patrimoine du peuple Baka de Bifolone.


La directrice de l’Institut Goethe, Thekla Worch-Ambara s’exprimant lors de l’inauguration du site le 26 mars dernier, le dérivait comme un lieu de rencontres, d’échanges et de découvertes pour les multiples visiteurs d’ici et d’ailleurs.
Par ailleurs, le musée est une vitrine pour les œuvres symboliques qui à la fois modifient la perception et les préjugés qui se font de ce peuple. Et cela se décline au-travers des activités patrimoniales telles que la conservation des plantes et de l’espace, des techniques de fabrication anciennes et récentes.

Paul Reinhard Wandji

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